Le conseil d’administration a pris début 2022, plusieurs décisions qui ont été approuvées ensuite à l’assemblée générale du 17 juin 2022. Leur objet était de redresser une situation financière qui s’était dégradée au cours des exercices précédents :
2019 – premier déficit
Le résultat courant atteint – 7 791.07 € sur un chiffre d’affaire de 82 771 €. Le résultat de l’exercice s’élève – 3 543.26 €. L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) / annuités est de 106.07 % et le Fond De Roulement (FDR) / Chiffre d’Affaire (CA), 37.39 %. Une première provision pour créances impayées à plus d’un an est décidée, pour un montant de 3 087.82 €
2020 – créances impayées
Le résultat courant passe à – 18 188.58 € et le résultat de l’exercice à – 12 288.58 €. L’EBE / annuités descend à 74.2 % et le FDR / CA tombe à 29.85 %. Une provision complémentaire pour créances impayées à plus d’un an de 4 416.39 €, est comptabilisée.
2021 – troisième exercice déficitaire
En juin, l’assemblée générale statue sur les comptes 2020. Compte-tenu des éléments présentés et de l’avertissement sur une possible révision coopérative du fait de 3 exercices déficitaires, la cuma décide de réagir. Dans un premier temps, elle retravaille sur les amortissements comptables appliqués sur les anciens matériels (diminution du montant de l’amortissement comptable, pour atténuer la charge dans le compte de résultat). Et une présentation détaillée de la situation est faite devant le conseil d’administration, fin 2021.
2022 – trésorerie en berne
Lors du rendez-vous préparatoire aux calcul des coûts de revient en janvier 2022, un niveau de trésorerie excessivement bas, est constaté. On cherche les causes. La trésorerie qui diminue depuis 2017, est affectée par :
• Les redistributions de capital social aux adhérents. Le capital social (CS) est calculé tous les ans par rapport à une moyenne triennale de chiffre d’affaire. Or le chiffre d’affaire (CA) de la cuma baisse. Et en parallèle, il a été décidé de baisser le taux de CS/CA. Ces remboursements de parts sociales opérés sur le court terme, n’ont pas été reconstitués dans la trésorerie.
• Le niveau de créances impayées est de plus en plus important, avec des adhérents en réelles difficultés.
Plusieurs décisions sont prises
• Mettre en place des rendez-vous comptables plus réguliers (1 par trimestre environ) pour améliorer le suivi des impayés et ainsi être plus réactif auprès des adhérents en difficulté. Un conseil d’administration est programmé la semaine suivante de chaque rendez-vous.
• Mettre en place un tableau prévisionnel de trésorerie, mis à jour lors de chaque rendez-vous comptable.
• Augmenter temporairement (sur une durée de 3 à 5 ans) de 5%, les prix de facturation par rapport au prix de revient, afin de reconstituer la trésorerie.
• Mettre en place 4 acomptes de paiement des factures sur l’année et le règlement du solde en début d’année N+1, après validation des prix à facturer en assemblée plénière.
• Faciliter la transmission des factures aux exploitations en passant à la dématérialisation des factures. Ce qui permet de s’assurer rapidement que les factures émises ont bien été portées à la connaissance des adhérents.
Après tous ces efforts et les moyens mis en place, les deux derniers exercices ont été positifs. La situation est en train de s’améliorer petit à petit…
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