[Guide d’achat] Comment choisir son andaineur ?

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[Guide d’achat] Comment choisir son andaineur ?

L'andaineur à double rotor à andainage central ou latéral reste le plus utilisé pour sa polyvalence.

Le choix d’un andaineur doit prendre en compte la possibilité de regrouper un maximum de fourrage en respectant l’intégrité du produit tout en ramassant un minimum de terre et en plus avec un bon débit de chantier.

SOMMAIRE
Comment choisir son andaineur ? Parmi les différents types d’andaineurs, celui à double rotor est le plus utilisé. Il se décline en version andainage latéral ou central. L’andaineur à peignes tient une bonne place pour les récoltes fragiles et l’andaineur à soleils, qui est le plus ancien, fait depuis quelques années un retour en force.

1 / Choisir un andaineur à rotor

L’andaineur à rotor permet des largeurs de travail pouvant dépasser les 9 m pour les modèles à double rotor, les plus utilisés. Ils disposent alors de rotors de plus de 4 m de diamètre pour un poids total de l’outil pouvant dépasser les 2 t. Pour cela, ils disposent de systèmes de suivi du sol. Tout d’abord au niveau des rotors, qui peuvent évoluer dans toutes les dimensions avec une suspension cardanique qui se vulgarise chez les principaux constructeurs. Sous les rotors, des roues permettent un bon suivi du sol. Plus les diamètres de rotors sont importants, plus il y a de roues pour assurer aussi la stabilité. Pour encore plus de stabilité, les roues peuvent également être installées en tandem.

Les constructeurs se différencient en outre sur la forme des dents. Pour une bonne efficacité, privilégier le réglage de la hauteur sur une dalle permettant d’avoir l’intégralité de la machine à plat. Suivant le volume de fourrage, sa densité et l’humidité, le réglage de la hauteur sera différent. Il se réalise le plus souvent via une manivelle ou hydrauliquement depuis la cabine. Ces andaineurs tournent généralement en 540 tours sur la prise de force économique.

2/ Andaineur à double rotor à andainage central ou latéral

L’andaineur à double rotor à andainage latéral dispose de rotors installés de part et d’autre du châssis poutre en décalé. Le premier rotor réalise un andain qui est repris par le second. Cette cinématique est privilégiée dans des récoltes légères, le second rotor travaillant deux fois plus de matière que le premier. Ce type d’andaineur dispose d’un châssis long, qui est parfois difficilement manœuvrable dans les petites parcelles. Il permet aussi le regroupement de plusieurs andains.

L’andaineur à double rotor à andainage central dispose de rotors placés côte à côte. Ils permettent de travailler une récolte plus lourde avec un bon débit de chantier. Ils sont aussi plus maniables car plus courts.

3/ Choisir un andaineur à peignes

L’andaineur à peignes reprend l’ancien principe des râteaux faneurs. Certains modèles disposent de trois rotors permettant de multiples combinaisons : andain central, latéral ou regroupement de plusieurs andains. La particularité de l’andaineur à peignes est de soulever le fourrage sans le traîner par terre. Avec un débit de chantier autour de 3-4 ha/h pour des appareils d’une largeur de travail de 7,50 m, les andaineurs à peignes représentent une alternative à l’andaineur à tapis pour la récolte des fourrages fragiles.

4/ Andaineur à soleils

Depuis quelques années, l’andaineur à soleils fait son retour. Techniquement, il est le plus simple. Pas de prise de force, seul l’avancement du tracteur permet la formation de l’andain. Une simplicité qui influe sur son prix. Il demande peu d’entretien si ce n’est un graissage régulier. Avec des largeurs pouvant dépasser les 12 m, la hauteur de travail se règle via des roues de jauge. Si la hauteur est trop importante, les soleils ne touchent pas le sol et ne sont donc pas animés. Une hauteur trop basse fait que les dents du soleil grattent le sol et peuvent ratisser terre et pierres. Un fois bien réglé, un andaineur à soleils peut évoluer à des vitesses de 15 à 20 km/h.

Il est souvent utilisé pour les fourrages secs comme le foin et est aussi apprécié pour la luzerne. Pour bien ramasser les fourrages plus lourds comme l’ensilage d’herbe, les dents doivent pratiquement gratter le sol. La conséquence est souvent de ramener aussi beaucoup de terre.

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