Plan de soutien pour l’élevage bovin: les 4 axes du Gouvernement

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Plan de soutien pour l’élevage bovin: les 4 axes du Gouvernement

Lors du sommet de l'élevage, les ministres de l'agriculture et de l'économie ont annoncé un plan pour soutenir la filière bovine.

Lors du Sommet de l'élevage à Clermont-Ferrand la semaine dernière, les ministres de l'Économie, Bruno Lemaire, et de l'Agriculture, Marc Fesnau, ont annoncé des mesures pour tenter de soutenir les élevages français. Le point sur les 4 axes de ce plan de soutien.

Les filières d’élevage bovins ne cessent de tirer la sonnette d’alarme face à la chute du cheptel français. Lors du Sommet de l’élevage qui se tient tous les ans à Clermont-Ferrand, les ministres de l’Agriculture et de l’Économie ont annoncé un plan de soutien pour l’élevage bovin. Celui-ci se déroule en quatre axes.

1 / Redorer le blason de l’élevage

Le premier concerne la communication autour des filières bovines grâce à une enveloppe de 3 millions d’euros. Elle permet de lancer une campagne de communication. Elle mettra en valeur l’impact des élevages sur l’environnement et l’économie des territoires, notamment.

Les chambres d’agriculture seront en charge d’organiser des débats citoyens dans les territoires sur l’image de l’élevage. Une plateforme en ligne, accessible aux consommateurs, leur permettra de comparer la réglementation française et celle étrangère pour chaque filière d’élevage.

2 / Une meilleure compétitivité via une fiscalité adaptée

Le deuxième axe de travail concerne la compétitivité des élevages. Celle-ci passe la rentabilité des ateliers. Pour cela, la fiscalité des éleveurs va être adaptée. « Afin de limiter l’imposition des éleveurs résultant de la hausse de la valeur de leurs vaches, une provision de 150 € par vache est prévue », précise le communiqué de presse.

Et d’ajouter qu’un plafond de 15 000 euros par exploitation est instauré. En contre-partie, il y aura des contrôles du respect des lois Egalim. Avec, entre autres, un regard sur les applications des contrats.

Cependant, les aides ne s’arrêtent pas aux éleveurs. Le gouvernement souhaite soutenir également les réseaux d’abattage en les maintenant dans les territoires. Tout comme une mise en place d’une garantie publique de 50 millions d’euros d’encours de prêts pour ces structures.

Quant à l’export, les deux ministres s’engagent à prendre « la défense active de la réciprocité des normes au niveau européen et international ». Ainsi qu’un renforcement des collaborations pour « lever les barrières sanitaires à l’export ».

3 / Faciliter les installations

Pour accroître l’attractivité du métier, le troisième axe comprend une refonte du crédit d’impôt, prévue pour permettre un accès plus facile pour bénéficier du service de remplacement. Cela fait partie de la loi d’orientation et d’avenir agricole. Des offres de financement, à hauteur de 400 millions d’euros sur plusieurs années, seront consacrées à l’installation et aux investissements dans les secteurs de l’élevage.

Dans la même veine, le gouvernement s’engage dans « une simplification et accélération des démarches de procédures administratives » pour ce type de porteurs de projets.

4 / Réduire l’impact carbone de l’élevage

Enfin, pour assurer la transition écologique, le gouvernement veut renforcer la recherche et l’innovation pour améliorer la résilience de ces filières et faciliter les pratiques qui réduisent l’impact carbone.

Pour finir, les deux ministres entendent améliorer le résilience des élevages face aux risques sanitaires. Environ 20 millions d’euros devraient être alloués à cet effet.

Les deux ministres l’affirment, « l’élevage a un avenir en France et c’est un élément décisif pour notre souveraineté alimentaire ». Un plan nécessaire face aux nombreux élevages qui ferment leurs portes chaque jour.

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