Mécaélevage met en avant le volet humain et social qui caractérise aussi les cuma. Le difficile renouvellement générationnel que les responsables de cuma constatent dans leurs groupes appuie l’affirmation de Thierry Le Corre, « l’installation est un enjeu important ». Un mois en amont de l’événement, le président du comité d’organisation de Mécaélevage 2023 développe en conférence de presse le programme. L’événement entend promouvoir l’élevage, garant du dynamisme agricole dans la région. Le 25 mai le réseau cuma livrera donc en même temps un plateau au sujet de l’installation agricole et de la transmission des entreprises.
Mécaélevage attend 2 000 visiteurs
Dans le cadre du Mécaélevage 2023, la chambre d’agriculture de Bretagne et Coop de France Ouest animent ainsi un espace dédié à la cause. « Nous y proposons notamment trois rendez-vous, à 11h30, 14h00 et 16h00. Ils prendront la forme de mini-tables rondes », explique Marie-Isabelle Le Bars, conseillère à la chambre d’agriculture. « Des témoignages de cuma et de jeunes agriculteurs mettront en avant les conditions de réussite des installations-transmissions . » Clairement, l’intégration dans un collectif en est une pour l’experte. Tout d’abord, c’est en effet une réponse à l’enjeu du travail sur l’exploitation. L’agriculture collective nourrit également les partages des compétences nécessaires à la bonne marche de l’entreprise agricole.
Le 25 mai 205 Mécaélevage pose son exposition à Naizin (56), sur une parcelle qui compte parmi les 1 500 ha où intervient toute l’année la cuma de la Clé des champs. Ses organisateurs tenaient une conférence de presse le 4 mai.
Le collectif est un facteur de réussite de l’installation agricole
« L’intérêt de déléguer se perçoit aussi sur les charges de mécanisation », détaille encore Marie-Isabelle Le Bars. Elle souligne en outre la promotion de la dimension collective dans la nouvelle DJA, avant de pointer l’atout social. « De plus en plus d’installations se font hors cadre. Or un groupe comme la cuma est un moyen pour le nouvel arrivant de s’intégrer localement. » Les responsables de cuma présents confirment. « C’est vrai que ce lien social est important », embraye Cédric Le Floch, président de la fédération des cuma de Bretagne.
Le président de la cuma hôte du Mécaélevage du 25 mai 2023 ajoute : « On voit qu’il y a des agriculteurs complètement isolés. La cuma répond à cela. Elle nous sort de chez nous. On y voit d’autres productions, d’autres manières de faire. » Autour des démonstrations de machines en lien avec les thèmes techniques au programme du jour, Dominique Le Douarin espère ainsi transmettre aux agriculteurs du territoire, ce que sont les cuma locales, en termes technique, économique, et social, donc.
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