[Organisation] La mise à disposition de salariés a de nombreux avantages

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[Organisation] La mise à disposition de salariés a de nombreux avantages

Demain, Emmanuel Chauvin (à gauche), ici en compagnie de Gilles Thuault, fera des prises de sang aux vaches allaitantes d’un adhérent qui a besoin d’une personne pour l’aider dans cette tâche. Au printemps, il se retrouvera encore aux commandes du round de son employeur, la cuma.

A la cuma des Monts d’Amaints, Emmanuel Chauvin mène des engins agricoles et en assure l’entretien. Il va aussi chez les adhérents, sans matériel, où il soigne les animaux, effectue des traites et autres tâches d’astreinte pour seconder ou remplacer ponctuellement l’éleveur malade, en congé ou investi dans une réunion de travail comme il y en a tant en cette saison d’hiver.

Participer à une réunion en oubliant l’existence de sa montre. Sachant que quelqu’un de confiance et qui connaît l’élevage s’occupe de ses vaches à la ferme, c’est l’esprit libéré que l’agriculteur peut se consacrer corps et âme et esprit à la réunion de cuma, de fédération, d’association ou autres entités qui lui sont utiles mais qui nécessitent que certains leur consacrent du temps.

L’emploi, évidence historique de la cuma

Dans l’Orne, la cuma des Monts d’Amaints propose la mise à disposition d’un de ses deux salariés. Dans la cuma qui compte une vingtaine d’adhérents, pour 250.000€ de chiffre d’affaires, le thème de l’emploi est une évidence: «La cuma a été créée en 1981 et le premier salarié est arrivé dès 1985 ou 86», explique Gilles Thuault, le président.

Un vacher à la cuma

Depuis qu’il est salarié de la cuma, Emmanuel Chauvin est capable de rendre service aux adhérents, y compris pour de l’astreinte d’élevage. «Il était habitué», poursuit le président de la cuma. «Pour nous, c’est une sécurité d’avoir quelqu’un qui connaît nos fermes pour nous remplacer en cas de maladie, blessure, ou même de réunion à l’extérieur.»

De son propre point de vue, le salarié trouve «intéressant de faire des choses diversifiées.» Un jour derrière le volant, un autre en salle de traite et le suivant au poste à souder, Emmanuel réalise même les prises de sang dans un élevage lors de la visite annuelle du vétérinaire. Mais toujours pour des interventions ponctuelles. Il n’y a pas d’adhérent chez qui

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