Benoît Reigne est adhérent-chauffeur à la cuma du Laussou « Rougeal », dans le nord du Lot-et-Garonne, près de Monflanquin. Il donne son avis d’utilisateur sur la moissonneuse-batteuse Claas Trion 520. Une machine qui récolte essentiellement des blés, de l’orge et du triticale, mais aussi du tournesol et du maïs, chez cinq adhérents.
Un prix d’achat de 220 000 €
Tout d’abord, l’équipement de la Claas Trion comprend deux roues motrices et une coupe vario de 6,20 m, qui déploie un tablier si nécessaire.
« Nous avons bénéficié d’une reprise de 60 000 € sur notre machine précédente, une New Holland CX 6080, sur un coût total de 220 000 €. Nous n’avons pas pris de contrat d’entretien car c’est moi qui assurerai cet aspect-là », précise-t-il.
Avis d’utilisateur de la Claas Trion 520 : une cabine bien insonorisée et climatisée
Les adhérents n’ont pas choisi d’options de mise à niveau, même si la machine est munie d’un caisson 3D et de grilles. « Ça compense quand ça penche un peu, mais ça n’est bien sûr pas l’équivalent d’une intégrale », note Benoît Reigne.
Pas d’autoguidage non plus. En revanche, l’adhérent-chauffeur souligne l’utilité des capteurs de rendement et d’humidité. « Ils sont très faciles à utiliser. Il faut simplement les étalonner lors de la première utilisation. C’est pratique car cela permet de ne pas avoir à sortir pour échantillonner. »
Bon point également pour le confort de la cabine, bien insonorisée et climatisée, ainsi que facile d’accès.
Petit bémol, par contre, du côté des commandes. « Je trouve que ça n’est pas très intuitif, sans doute parce qu’il y a beaucoup d’options. J’avais l’habitude de travailler avec des boutons en direct sur les leviers. Là, à chaque fois il y a un chemin d’accès, plusieurs manipulations. Pas question de faire ça en roulant. D’un autre côté, c’est une année de mise en route, donc à prendre en compte aussi », nuance-t-il.
Point fort de la Claas Trion 520 : la visibilité
La visibilité constitue un point fort de la moissonneuse-batteuse Claas Trion 520. « Elle est très bonne vers l’avant, et la présence de caméras autour de la machine, c’est très bien », approuve Benoît Reigne.
Idem pour la conduite de la moissonneuse-batteuse, que l’adhérent-chauffeur trouve assez simple. « De base, la machine est assez précise, tout est logique. »
Il estime néanmoins avoir perdu un peu en maniabilité au changement de machine. « Ça braque un peu moins », mais, souligne-t-il, « il s’agit d’un compromis par rapport à la réglementation liée au gabarit routier« .
Facile d’entretien
Fluidité également côté entretien. « L’accès au filtre est facile. Les graisseurs sont bien regroupés et indiqués. Il est simple et rapide de faire les niveaux, qui sont juste sous le capot. Les radiateurs aussi, ça s’ouvre sur le côté pour y accéder, c’est commode. »
Côté performance de récolte, « c’est vraiment impeccable de jour: la paille est impeccable, elle trie bien le grain. Elle perd en revanche un peu la nuit, avec la rosée. Elle a les défauts de ses qualité: moins agressive que la précédente, elle permet de bien préserver le grain. »
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