Que faut-il penser de l’intercep Herbanet rotatif du constructeur Soreau? Voici les avis d’un viticulteur utilisateur de cet outil mécanique et celui d’un pool de techniciens du réseau cuma, de l’IFV et des chambres d’agriculture.
Les caractéristiques techniques de l’outil

Tableau des caractéristiques techniques de l’outil mécanique rotatif Herbanet : Intercep Soreau.
L’avis du technicien
La longueur, combinée à la vitesse de rotation des rotors, permet à cette désherbeuse à fils d’évoluer en présence d’un volume d’adventices important. Chaque rotor est muni d’un système d’effacement qui assure un positionnement optimal de l’outil par rapport au rang. Cependant, sa hauteur de travail minimum ne permet pas d’intervenir dans les vignobles à forte densité.
Son agressivité est un facteur limitant en présence de jeunes plants non protégés. Le constructeur propose différentes densités de fils afin d’adapter l’agressivité de l’outil en fonction du type et du volume d’adventices. Enfin, grâce à sa vitesse de rotation importante, il est possible de combiner désherbage mécanique du cavaillon et épamprage mécanique. Dans cette configuration, les bourrelets de greffe des pieds de vigne doivent être dégagés afin d’obtenir un maximum d’efficacité.
L’avis de l’utilisateur
Le viticulteur est installé à Saint André-du-Bois (33) sur 40 ha de vignes en sols argilo-limoneux. En complément des lames interceps qu’il utilise, le viticulteur a choisi d’investir dans une désherbeuse à fils lui permettant d’intervenir sur des couverts végétaux fortement développés. L’Herbanet est plutôt utilisé au printemps car la configuration du rotor et l’absence de suivi de sol l’empêchent d’intervenir toute l’année sur l’ensemble du vignoble. «Lorsque les grappes sont plombées, la hauteur de travail de l’Herbanet est trop importante.»
Le débit de chantier est d’environ 3 km/h limitant ainsi l’évolution des rotors entre les pieds. «Je règle ma machine pour venir effleurer les rangs.» Cet intercep dispose d’une centrale hydraulique qui limite les sollicitations du tracteur à la satisfaction du viticulteur. Le point faible de l’outil selon lui, concerne le coût
