85% des cuma souhaitent s’engager à participer à l’effort de sobriété énergétique demandé par le gouvernement. Tel est le résultat d’un sondage réalisé par la fncuma, qui cite différents axes de mobilisation. Soit une réflexion à l’échelle d’un territoire de l’utilisation des matériels agricoles. Ou bien des diagnostics de consommation, une optimisation de l’organisation des chantiers. Soit encore des changements de pratiques culturales. Ou la mise en place d’économiseurs d’énergie. «Les cuma ont d’ores et déjà entrepris un certain nombre d’actions pour réduire leurs consommations».
Des solutions coopératives pour la sobriété énergétique
«Sur les sujets des “communs” tels l’énergie, des solutions portées sous forme coopérative mériteraient d’être davantage soutenues, poursuit la Fédération nationale. Aujourd’hui, l’agriculture, via des projets collectifs sur l’hydrogène, le photovoltaïque, le bois énergie, ou encore la méthanisation, et en lien avec leur territoire, constitue une des solutions pour renforcer la souveraineté énergétique».
Manque de soutien pour les Cuma
Au regard de toutes ces intentions, la fncuma considère que le soutien à ces activités portées par les cuma s’avère insuffisant. Elle attend du projet de loi énergies renouvelables qu’il y remédie.
«Il s’agit en priorité de lever les freins à la production d’énergie en cuma: ouverture statutaire, simplification des démarches administratives, développement des liens avec les collectivités territoriales, etc». «Soutenir la production d’énergie en local, et notamment par le collectif et les cuma, c’est du gagnant-gagnant autant pour la société que pour les agriculteurs», affirme Matthieu Goehry, Président de la fncuma. «Nous appelons le Gouvernement à ne pas ignorer le potentiel des solutions de terrain.»