Comme chacun ne peut pas conduire son tracteur à Bugarach afin de le mettre à l’abri (on a mieux à faire la veille d’une fin du monde !), quelques précautions s’imposent. Elles nous ont été communiquées par le Professeur Labeille.
La première est de fermer toutes ses ouvertures, pour empêcher l’eau du déluge, les particules radioactives et les poussières de toutes sortes portées par les tornades célestes de s’introduire à l’intérieur. Colmater l’entrée d’air et le pot d’échappement, fermer soigneusement les portes et la vitre arrière de la cabine. Remplir complètement les réservoirs (GNR, Adblue, liquide lave glaces, etc), pour éviter que des gaz malfaisants largués dans l’atmosphère suite au cataclysme s’y introduisent. Contre les risques de tsunami, stationner le tracteur sur un point haut. Il restera à espérer que le local dans lequel il sera logé ne s’écroulera pas dessus si la terre tremble fort.
Louis Olivan