Pirater un tracteur, c’est possible

Partager sur

Pirater un tracteur, c’est possible

Détournement, vol de données, chantage...ça pourrait arriver.

Les circuits électroniques des tracteurs sont aujourd’hui mal protégés du piratage. Explication des risques encourus.

L’actualité récente a montré qu’il était possible de pirater une voiture. Deux exemples ont notamment fait réfléchir le monde de l’auto: une Jeep Cherokee et une Tesla S. Les hackers ont pu commander à distance le volume de la radio ou l’ouverture des vitres, et mêmes modifier la trajectoire d’un véhicule.

«Ce qui est possible sur une voiture l’est aussi sur un tracteur, estime Yannick Guyomarch, de la société Kereval, spécialiste de l’Isobus. Les systèmes sont les mêmes. Dès que la voiture est connectée à l’extérieur par une carte SIM ou par le téléphone du conducteur, les hackers peuvent se raccorder». Il cite une autre porte d’entrée possible: les petits boîtiers à raccorder sur la prise diagnostic et qui sont dotés d’une liaison internet.

kereval

Yannick Guyomarch a présenté ses travaux le 24 février en préambule au Sima, lors de la première Conférence Axema EurAgEng.

Des solutions

On imagine difficile le vol d’un engin agricole simplement grâce à une prise

En acceptant les cookies, vous accédez aux contenus du site. Vous soutenez ainsi une rédaction de 14 journalistes et une centaine de contributeurs professionnels. Vous avez les possibilités suivantes :

Refuser et s’abonner Accepter les cookies

Vous êtes abonné(e) ?
Connectez-vous

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer