Le banc d’essai EvaSprayViti de l’IFV et l’Inrae permet aujourd’hui de qualifier la capacité d’un pulvérisateur viticole à réaliser une bonne application et à réduire les intrants. Le dépôt de produit fait l’objet d’une mesure précise, quantité et répartition, dans une vigne artificielle standardisée. Cette qualification s’appelle « Performance Pulvé ».
Performance Pulvé : des notes détaillées
Les modèles qui ont passé les tests reçoivent d’abord une notation, A+, A, B ou C, pour chaque stade végétatif. A+ : maintien du niveau de dépôt de référence avec une réduction de dose de 50%. A : idem mais avec une réduction de 30%. B : idem mais à pleine dose. C : niveau du dépôt de référence non atteint. Il en découle ensuite une note synthétique, « Qualité de pulvérisation – Economie en produits phytos », avec une classe allant de 1 (le meilleur) à 7 (le moins bon).
Le constructeur du pulvérisateur fait la démarche
La qualification Performance Pulvé vient de se voir finalisée. Elle fait suite à une réflexion entamée en 2017 entre chercheurs et constructeurs. Mais elle s’est nourrie d’essais au banc EvaSprayViti commencés dès 2013. Les initiateurs du projet l’avaient d’abord baptisé LabelPulvé. Mais depuis son lancement définitif, ils parlent d’une « qualification » et non plus d’un « label ». Son nom est devenu Performance Pulvé. Il se décline en deux niveaux. La qualification sur la base de la typologie de l’appareil se présent comme à dire d’expert sur la base des pulvérisateurs similaires déjà testés. La qualification par voie de test est plus détaillée. Dans les deux cas, il s’agit d’une démarche volontaire du constructeur.
Plus de 100 versions analysées
En ce début 2021, la plateforme en ligne Performance Pulvé compte plus de 100 déclinaisons de différents modèles dans une quinzaine de marques différentes. Objectif à fin 2021 : plus de 200 versions de plus de 25 modèles.
A lire en complément :