La cuma de Marcoux, qui tire son patronyme du village du même nom, est basée dans le vignoble des Côtes du Forez. Cette partie du territoire de la Loire bénéficie d’un climat semi-continental qui est un des plus secs de la région AuRA. Située au pied de la partie la plus haute des Monts du Forez, cette région voit les nuages bloqués par les crêtes arroser le versant auvergnat, laissant Marcoux au sec. C’est ce qu’on appelle l’effet de fœhn.
Le malheur des uns…
«La récolte du blé tendre a commencé le week-end dernier avec des rendements pour le moment exceptionnels», explique Jean-Luc Durand, président de la cuma. «Paradoxalement, nous avons bénéficié d’une année extraordinaire.» Avec des exploitations entre 400 et 700 mètres d’altitude, l’hiver a été plutôt doux avec de la pluie juste comme il fallait et un printemps superbe. Conséquence: des blés à autour de 80 quintaux avec 80 de PS et entre 11 et 12 de protéines. Des chiffres que beaucoup aimeraient avoir. «Ce qu’il reste à récolter est de toute beauté, avec des blés chargés en grains à la limite de la verse.»
Tous nos articles traitant de la moisson 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial en cliquant sur l’image.
Si vous souhaitez recevoir le magazine Entraid, abonnez-vous.