C’est un chiffre issu de Réseau Entrepreneurs, soulignait celui qui propose des formations très attendues, notamment par les chauffeurs du réseau des cuma. «Je ne parle même pas d’être formé, soulignait-il toutefois, mais simplement de s’informer.»
Dans le détail, Nicolas Thibaud comptabilise «l’impact sur la casse de grains aux trémies, sur les réfactions, les impuretés, mais en même temps sur les pertes arrière. Une machine qui casse du grain en perd autant au cul de la machine: seule la moitié du grain cassé monte en trémie.» Et d’ajouter: «On prend aussi en compte le gain de consommation. Les réglages ont une incidence très importante aussi là-dessus.»
Un gain de 30% de débit de chantier
Les chauffeurs de la cuma des Eleveurs de la Vallée du Girou (Tarn), présents lors de MécaMaïs, se sont penchés avec Nicolas Thibaud sur leur moissonneuse-batteuse. A la suite de ce travail, ils font remonter un gain de vitesse d’1,5km/h en adaptant les réglages et certaines pièces. Soit 30% de débit de chantier en plus!
Pour «éviter de saccager en 20min/ha, 8 à 9 mois de travail», l’expert conseille de s’y prendre l’hiver, lorsque la machine est accessible, peut être démontée, les changements de pièces possibles.
«Peut toujours mieux faire»
Tout se prépare pendant l’hiver… et tout se définit au champ. «Le réglage des moissonneuses-batteuses est fondamental. J’ai constaté, en examinant une centaine de machines par an depuis 25 ans, que, toutes marques confondues, les deux tiers sont perfectibles. Elles sont, soit mal équipées, soit mal réglées, soit les chauffeurs sont mal conseillés. Par contre, elles sont surprenantes dans l’optimisation! En maïs, les progrès qui ont par exemple été faits par les chauffeurs des cuma sont spectaculaires, on a des exemples d’organisation de récolte qui permettent d’aboutir à une qualité magnifique.»
«La pire machine, c’est la neuve. C’est celle en laquelle l’acheteur va avoir totalement confiance car
