[Manager au quotidien] Le guide du mauvais manager

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[Manager au quotidien] Le guide du mauvais manager

Vous doutez de votre posture de manager?Quelques conseils pratiques en forme d'anti-guide avec Marjorie Lambert, consultante en management agricole et fondatrice de la société AndConsulting. © Blackbox Studio

On enseigne les bonnes pratiques aux managers d’équipe et chefs d’entreprise. Cependant, avant d’atteindre le « Graal », il est primordial de connaître les comportements pouvant engendrer des situations managériales irréparables.

Voici 10 faux pas et maux classiques du management. A bannir immédiatement de vos pratiques !

1-« Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais »

Tenez vos promesses ou abstenez-vous d’en faire, au risque de perdre votre crédibilité.

2-La politique de l’autruche

« Je sais que ça ne va pas, mais ça va passer… » Vos collaborateurs sont sur le terrain et voient des choses que vous ne pouvez pas toujours percevoir. Attention en sous-estimant trop rapidement la difficulté évoquée, surtout si plusieurs collaborateurs remontent la même problématique. La vigilance doit être de mise pour des problématiques au sein de l’équipe, d’organisation du travail et de disponibilité des ressources.

3-Le « trop » gentil manager

Il est « sympa », mais ses salariés pensent malheureusement qu’il n’a pas l’envergure ni le courage de défendre le collectif. Il dit « oui » à ses supérieurs même lorsque la tâche présentée et les objectifs s’avèrent difficilement réalisables dans les conditions présentées.

4-Faire de la rétention d’information et manquer de transparence

Ce manager craint souvent d’être dépassé. Il filtre alors l’information au compte-goutte. Démasqué, il peut perdre la confiance et les remontées d’informations précieuses de ses collaborateurs.

5-S’approprier les performances des collaborateurs

Ce manager peut prendre les idées, parfois les lauriers des bons résultats et à l’extrême les bénéfices !

6-Le syndrome de l’imposteur

Il n’ose pas dire qu’il n’est pas compétent sur certains sujets. Peut-être par un besoin accru de reconnaissance ? Ne pas savoir peut pourtant être l’occasion de solliciter la mobilisation de l’équipe. Ce manager ne prendra pas de risque pour défendre son équipe de peur d’être remis en cause. Inertie en perspective

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