Le semis du maïs, de par son cycle court, est une étape déterminante pour assurer le rendement potentiel de la culture. Si les agriculteurs ont tendance à réaliser des semis précoces pour éviter les stress hydriques, il ne faut pas négliger d’autres paramètres. Avant de monter dans le tracteur et atteler le semoir de précision, vous êtes vous posé les bonnes questions ?
Les conditions pédoclimatiques sont-elles optimales pour le semis du maïs ?
De manière générale, on conseille aux agriculteurs de ne pas semer avant que le sol n’ait atteint une température de 10 °C. Il s’avère que cette mesure doit être réalisée dans les cinq premiers centimètres du sol. Pour éviter les biais, Arvalis préconise de la mesurer entre 9 et 11h. « Si le sol est déjà bien ouvert, on peut estimer que sa température avoisine celle de l’air », explique l’institut technique dans une note.
Il convient également de prendre en compte la portance du sol mais aussi la météo prévue pour les prochains jours. Car en cas de froid sur les maïs de plus de six feuilles, des dégâts peuvent être constatés.
Le sol est-il prêt pour le semis du maïs ?
Il est toujours bon d’attendre que le sol soit bien ressuyé. Cela évite le tassement et le lissage qui peuvent compromettre l’enracinement de la plante. En conditions sèches, cela peut être préjudiciable pour la nutrition et l’irrigation de la plante.
En revanche, le sol doit être homogène sur l’horizon travaillé et le lit de semences. Là, il faudra discerner entre une terre ameublie pour assurer le contact de la graine. Mais pas trop pour éviter la croûte de battance.
La densité est-elle calculée ?
La densité varie selon le potentiel de la culture. Elle sera différente selon la profondeur du sol, la technique d’arrosage utilisée (pluviales ou irrigation) et la destination de la plante. Selon leur précocité,
