Le Space recherche les équilibres

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Le Space recherche les équilibres

Le Space ambitionne de parler à toutes les filières d’élevage et à tous les acteurs de ces filières, de la recherche jusqu’à la valorisation économique. Il se veut un lieu où se trouvent les clefs d’adaptations aux évolutions climatiques, sanitaires, politiques, environnementales, sociales et politiques.

Comme tous les ans en Bretagne, le Space aura lieu en septembre. Le salon sera l’occasion de parler de ce qui change. Par exemple, les organisateurs mettent l’accent cette année sur le changement climatique, avec une communication positive basée sur les évolutions à construire face à cet enjeu.

Si les chefs d’entreprise du secteur agricole doivent en permanence jouer aux équilibristes, le salon rennais affiche son ambition de leur donner des clefs pour y parvenir. Lors d’une conférence de presse de présentation de la 33e édition du Space, les organisateurs rappellent que les filières d’élevage sont ouvertes sur le monde et que ce monde change. La peste porcine qui, selon André Sergent, président de la Chambre d’agriculture de Bretagne, «est en train de faire disparaître un quart de la production mondiale de porc», le contexte politique notamment européen avec les élections ou le Brexit, sont autant d’exemples qui bouleversent les équilibres. «Le monde de l’élevage est en prise permanente avec ces questions et doit s’adapter à ce monde mouvant», poursuit le président du salon, Marcel Denieul. Sur tous ces sujets, «le Space est un moment important pour mettre en avant des réponses pour les éleveurs et leurs partenaires.»

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Les organisateurs du Space attendent 1 300 exposants déjà inscrits pour cette prochaine édition du 10 au 13 septembre. Ils notent un regain d’intérêt, notamment des fournisseurs en équipements de traite.

Politique, sanitaire et économie

La tribune met aussi un accent sur le changement climatique, encore une boule dans le jeu de quilles qu’est l’agriculture. «La profession agricole est par nature la première touchée par le phénomène», rappelle le dossier de presse. En extrapolant les données météorologiques à Redon, dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, le nombre de jours médians ayant une température supérieure à 25°C pourrait croître de 25 jours d’ici 2050 et de 54 jours d’ici 2100. Avec tous les impacts qui en découleraient, il y a de quoi chercher à agir et adapter les systèmes de production. Grâce à une enquête sollicitée par les équipes du salon et de la chambre d’agriculture, «on voit que le sujet intéresse (87% des 302 éleveurs de bovins ayant répondu à l’enquête se sentent concernés par les enjeux climatiques) et que les plus jeunes sont particulièrement sensibilisés», poursuit André Sergent.

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