Le réseau des cuma s’étoffe

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Le réseau des cuma s’étoffe

Moissonneuse John-Deere, de la cuma Herms, dans le loiret

Le réseau des cuma du Loiret s’est élargi au cours de ces dernières années. De nouvelles cuma ont vu le jour au travers des fusions de groupes déjà existants et, surtout, des créations de nouveaux groupes d’agriculteurs. Focus sur quelques-uns de ces collectifs.

Le réseau des cuma du Loiret non seulement se renforce, mais il s’agrandit aussi. La pomme de terre est une culture courante sur le secteur de la Beauce du Loiret.

Un réseau de cuma qui regarde vers l’avenir

La culture des plants de pommes de terre se développe également depuis quelques années. À l’instar d’une cuma voisine de l’Essonne, deux cuma axées sur de cette production se sont créées. La première, située à Épieds-en-Beauce, s’appelle la cuma Loire Beauce Plant. Ses adhérents réfléchissent à la mise en commun du matériel de nettoyage, de triage, de stockage et de conditionnement des plants. La seconde, la cuma Pommes de terre du Giennois, est basée à Ouzouer-sur-Trézée. Ses adhérents vont partager les outils de production de plants de pommes de terre comme une planteuse, une arracheuse, etc.

 La cuma baptisée Casse-noisettes ne laisse, quant à elle, aucun doute sur la nature de sa production. Malgré son nom, l’ambiance y est excellente. Avec 145 ha de noisetiers implantés entre Neuville-aux-Bois et Artenay, le groupe partage l’ensemble des outils de production des précieuses petites noix. Dans le parc de matériels mutualisé par le groupe, on y trouve : sécateurs de taille, atomiseurs, broyeurs, récolteuse… Tout cet arsenal d’outils permettra d’être autonome dans la mise en œuvre de cette production. Pour les années futures, le groupe songe à créer un bâtiment destiné au triage et au stockage des noisettes.

Cuma du Loiret : 4 groupes petits, mais costauds

Être en cuma n’est pas forcément synonyme d’appartenance à un grand groupe. Pas besoin, en effet, d’être cinquante pour partager le matériel. Un grand nombre d’adhérents peut d’ailleurs soulever parfois des problématiques particulières (rapports humains, disponibilité, distances, visions divergentes, productions différentes, etc.). Ainsi, quatre cuma de taille moyenne ont vu le jour au cours des années 2021 et 2022.

La cuma de Chandry, située à Épieds-en-Beauce, partage l’eau via un réseau d’irrigation collectif.

Dans la cuma des 2 Plaines, à Ascoux, les adhérents travaillent sur le partage de la traction, du semoir monograine et du désherbage mécanique. Ils ont aussi le projet d’un groupement d’employeurs pour partager un salarié.

La cuma Hermès, elle, voit ses projets littéralement exploser : moissonneuse-batteuse, cueilleurs à maïs, chargeur télescopique, tracteurs… Ce fort dynamisme ne va pas s’arrêter tout de suite. Une réflexion sur l’acquisition d’outils de travail du sol et de fenaison est en effet amorcée.

Pour clore cette liste des nouvelles cuma, citons la dernière arrivée : L’Heurtebise. Celle-ci regroupe des jeunes agriculteurs souhaitant partager le matériel de semis mais également de traction. Elle a été créée mi-2022 à Rouvray-Sainte-Croix, en limite du département d’Eure-et-Loir. 

Pour plus d’informations, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer