Grâce au DiNA, la cuma des Prés, basée à Moureuille, a réfléchi aux investissements futurs et a décidé d’organiser une journée de démonstration de matériels, le 21 avril dernier. «Nous avions dans l’idée de renouveler un certain nombre de matériels et, pourquoi pas, d’investir dans une ramasseuse de pierres. Pour que chacun puisse voir les machines en action, une journée de démonstration s’impose», commente Noël Thuret, trésorier. Avec l’appui solide de la fdcuma du Puy-de-Dôme et de la frcuma AuRA, la journée a pu avoir lieu. Si la question de la ramasseuse de pierres n’est pas tranchée, l’idée fait son chemin. «Ici, les cailloux, plus on en ramasse plus il en sort. C’est un investissement assez spécifique, mais tellement utile dans notre région agricole», note Julien Fournival, président.
Acquisition d’un bâtiment
C’est au sujet d’un bâtiment de stockage que la cuma ensilage du Canton de Menat (Saint-Pardoux) a choisi de faire appel au DiNA, persuadé de sa pertinence pour l’avoir déjà expérimenté. «Nous avions réalisé un DiNA en 2020 pour remettre à plat le fonctionnement de la cuma. Cette fois, nous avons besoin d’avancer sur le remisage du matériel», explique Jean-Louis Sauvestre, président.
Pourquoi un DiNA pour cette décision? «Cela permet de structurer la situation rapidement et en présence de tous», ajoute Michel Bourguignon, vice-président. À ce jour, le DiNA a permis de prendre des décisions claires et le projet est sur les rails.
Le DiNA: un travail de cohésion
Enfin, le DiNA peut aussi permettre aux cuma de trouver un nouveau souffle. Comme ce fut le cas pour la cuma de Pulverières. À son arrivée, le président Mathieu Herment avait à cœur de remettre un peu d’ordre. Ce n’est donc pas un, mais deux DiNA que la cuma a réalisé:
«Le premier se concentre sur une remise à plat de la cuma avec, entre autres, un travail sur le capital social et les statuts. Cela peut paraître anodin, mais avoir une cuma saine d’un point de vue statutaire aide à repartir sur de bonnes base.»
Le second DiNA s’est attelé à la mise en place d’un règlement intérieur, à la conception d’une nouvelle organisation et à l’instauration du principe de la collégialité des décisions. Une fois les bases assainies, la cuma a réalisé «quelques nouveaux investissements» et s’attache à «impliquer tout le monde».
Se parler, se retenir, se mettre d’accord et avancer, voilà bien l’essence des DiNA.
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