Si les dommages corporels sont bénins, car ces accidents se sont heureusement révélés sans trop de gravité pour les chauffeurs, il n’en va pas de même des coûts financiers pour la cuma. Les matériels achetés aujourd’hui sont dotés d’équipements qui répondent à des besoins spécifiques que des agriculteurs ne peuvent plus se payer à titre individuel.
Qui assure quoi ? pourquoi ? comment ?
Dans le cas d’un accident, comment la cuma peut t-elle s’organiser pour continuer à rendre le service pour lequel les adhérents ont souscrit des engagements ? Qui paiera le surcoût ? En 2012, lors des rencontres inter-cuma, nous avions demandé au Crédit Agricole de présenter les principaux besoins d’une cuma en assurance. Trois types ont alors été identifiés, à partir desquels il appartient à chacune de préciser les risques à garantir.
Certaines cuma ont pris contact avec leur assureur pour demander des devis, et mettre à jour leurs garanties. Bon nombre n’a rien fait. Or l’immobilisme peut coûter cher, et être source de graves difficultés au sein du groupe. La fdcuma doit bientôt rencontrer Groupama pour la présentation des nouveaux contrats. L’occasion de décider du type de communication à mettre en place pour inciter les présidents à faire le point sur le contenu de leur contrat d’assurance.
Didier Jasinski