C’est à l’initiative de deux amis que l’idée de la cuma des Granitiers est née en juillet 2022. Vincent Boishardy après avoir travaillé dans le domaine de la méthanisation et créé sa propre unité, a eu l’opportunité de s’installer comme cultivateur sur la commune de Plestan. Son frère y est déjà éleveur porcin. Dans le même temps, Nicolas Maingueneau, salarié d’une entreprise de travaux agricole et exploitant 50 ha de terres agricoles en cultures à Lanfains, quitte son poste. La rencontre de deux projets, les interpelle. Vincent souhaite faire évoluer les pratiques d’épandage de lisier et de semis sur ses parcelles, tout en confiant le travail de ses terres à Nicolas qui intervenait déjà au titre de son activité précédente. Nicolas, lui, veut reprendre une activité machinisme en complément de son exploitation. Quand la passion est là difficile d’y résister, d’où l’idée d’acheter du matériel en commun.
La cuma des Granitiers conjugue différents besoins
Compte tenu des besoins et des investissements à réaliser, ils se tournent vers leurs voisins. Ils proposent à plusieurs exploitations de se joindre au projet. Ils organisent donc une première réunion pour échanger sur les besoins et les souhaits de chacun. Une première idée des contours d’une future collaboration se dessine. L’un des participants ne souhaite pas poursuivre mais les autres exploitants veulent construire un projet commun.
Les adhérents optent pour la forme juridique d’une cuma. C’est en effet la structure la plus appropriée pour les projets d’achats en commun de matériels. Appuyés par un animateur de la fédération des cuma, les futurs adhérents participent à la réalisation d’une étude des besoins en investissements, le choix des matériels et des coûts d’utilisation.
Evaluer les investissements nécessaires
Un prévisionnel des coûts permet de conforter la viabilité économique et financière
