Tout part de l’assemblée générale de mars 2016. L’enquête fait apparaitre un souhait de tracteur. La première réunion entre les 5 intéressés confirme les envies. « On a tout de suite appelé la fdcuma, se rappelle Laurent Brémaud. On nous a conseillés pour définir le cahier des charges. On voulait de la puissance mais un tracteur simple, un relevage avant, une concession proche… et rester à un prix de facturation de 20 à 22 €/h. »
Sur les cinq offres reçues, ils en retiennent deux et demandent une démonstration. Début mai, le groupe vote pour un Claas Arion 640 de 160 ch (82000 €).
700 heures d’engagement
Les 5 adhérents se connaissent déjà par les deux cuma locales. Trois Gaec dont deux en production laitière et deux exploitations individuelles en viande et céréales. Le bulletin d’engagement signé indique des besoins entre 50 et 200 heures par adhérent. « On a évalué les quantités en listant les travaux souhaités, se souvient Sylvain Jolly, beaucoup de transports (fumier, lisier, ensilage, moisson), le déchaumage, etc. En revanche, aujourd’hui, chacun assure les labours et semis avec ses propres tracteurs. »
Le groupe a confié l’organisation et le suivi de l’entretien à Jacques. « Jusqu’ici, chacun m’appelle pour réserver. Je gère le planning et le lien entre tous. On n’a pas défini de priorité, l’important c’est qu’il tourne ! » « Mais il faudra qu’on mette en place un règlement intérieur », tempère Laurent. Après 6 mois, tous confirment les bénéfices : débit de chantier, coûts maitrisés… et une convivialité assurée.
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