Pâturage, fauche ou moisson : qu’est-ce que j’y gagne ?

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Pâturage, fauche ou moisson : qu’est-ce que j’y gagne ?

En matière de valorisation des couverts végétaux, plusieurs possibilités existent.

Les couverts ont des intérêts environnementaux qui ne sont plus à démontrer. Mais la question de leur valorisation reste parfois plus floue… Pourtant, il est possible d’en tirer profit.

Quels couverts dois-je implanter pour m’assurer un appoint fourrager ou même une moisson supplémentaire ? Quels résultats techniques puis-je espérer, en termes de rendement, mais aussi de qualité du produit obtenu ? Et surtout, quelle rentabilité économique aurais-je à exploiter un couvert ? Autant de questions qui seront abordées lors de l’atelier ‘Valoriser son couvert végétal’ du Mécasol 2019.

Dans cet atelier, seront abordés les éléments de choix des couverts qui doivent s’opérer d’abord en fonction des attentes de l’agriculteur. Exemple : si l’enjeu est d’implanter un couvert afin de faire pâturer mes brebis, dans ce cas, je ne vais pas choisir un mélange constitué de phacélie et de tournesol, qui sont davantage des plantes à vocation mellifère. Partant des différentes attentes qui motivent l’implantation de couverts, Sébastien Minette, de la chambre Régionale d’Agriculture, donnera des exemples d’espèces et d’associations pouvant répondre à chaque grand type de valorisation : moisson, fourrage récolté, pâturage…

« Remettre le couvert » avec deux récoltes

Sébastien Minette évoquera aussi le cas particulier de la double culture, qui peut apporter un gain économique non négligeable. Quand j’implante un sarrasin comme couvert et que je le moissonne, avant de semer une céréale d’hiver, j’ajoute aux bénéfices « classiques » du couvert, la valeur économique que représente cette production végétale. Comment m’y prendre pour m’assurer la rentabilité de cette pratique ? Les résultats capitalisés aujourd’hui permettent de dessiner des itinéraire techniques adaptés à la double culture, en intégrant aussi la notion de « seuil de rentabilité » : quel couple « rendement – prix de vente minimum » faudra-t-il atteindre pour rentrer dans mes frais ?

De son côté, Laurence Sagot (Idele/Ciirpo) abordera la valorisation fourragère des couverts intermédiaires. Cette valorisation peut être aussi multiple qu’il y a de couverts et de types d’animaux.

Des couverts comme fourrage

Cette spécialiste de la filière ovine présentera l’exemple du pâturage de couverts automnaux par les moutons. Concrètement, si je mets mes brebis à pâturer sur un colza, comment puis-je m’y prendre pour faciliter mon travail et optimiser la valorisation du couvert ? Quelle sera la qualité de cette ration et quelles conséquences aura-t-elle sur mes animaux ? Est-il possible de finir des agneaux sevrés sur des couverts en automne et en hiver ? Avec quelles performances et quel intérêt économique par rapport à une finition en bergerie ? Toutes ces questions seront abordées à partir des récents résultats d’essais réalisés en Nouvelle Aquitaine entre autres.

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