« Il travaille en principe en duo avec un des trois tracteurs de la cuma (185 ch), équipé d’une lame et conduit par un des trois salariés, précise Alain Louis. Le tracteur pousse et tasse dans la longueur. Le chargeur est plus adapté pour tasser en travers. Il est également très pratique pour ramener du maïs sur les bords avec le dos de la lame, en le braquant. Bien charger et tasser les bords du silo au départ, c’est à ça qu’on reconnaît un bon tasseur ». Il concède que conduire un articulé demande de l’habitude : « Soit c’est un des salariés qui le conduit, soit un adhérent qui l’a bien en main parce qu’il s’en sert aussi au fumier ».
Il n’y a pas de recette unique pour réussir un silo, mais des principes à respecter. D’autres témoignages, à découvrir dans le mensuel Entraid’ d’avril 2013, le confirment. Ce thème sera également présent au prochain Salon aux Champs.