François Lacabe, président de la cuma basque Mehaindarrak, a organisé ce jour de printemps une tournée de visite autour de trois équipements de la cuma. Ils ont un point commun : améliorer à la fois le bien-être animal et le confort de travail des éleveurs. Le premier équipement, une cage de retournement, permet aux éleveurs de retourner sans effort un ovin, sans le faire paniquer. Les pattes de l’animal arrivent à hauteur pour le parage des onglons, en station debout. L’animal est sécurisé. Ce type d’opération peut se répéter trois à quatre fois par an, sur des troupeaux comptant des centaines d’individus. Notamment ceux qui pâturent beaucoup.
Bien-être animal : le calme des vaches
La deuxième visite concerne la bétaillère pose-à-terre de la cuma, chez André. Elle permet aux animaux (ce jour-là des bovins), de monter dans la bétaillère facilement. Après un hiver en stabules, l’embarquement pour les pâtures est une opération délicate. L’éleveur évite les accidents en éliminant les obstacles sur le trajet. Là encore, l’adaptation de la benne, dont la caisse s’abaisse au niveau des sabots des animaux avant de remonter, permet d’éviter chutes et blessures… pour les deux parties.

La bétaillère pose-à-terre facilite et sécurise l’embarquement des animaux, contribuant ainsi au bien-être animal.
Enfin, François Lacabe se rend sur l’élevage de Jean-François, qui accueille la visite avec son troupeau de blondes d’Aquitaine. François Lacabe souligne le calme des bêtes, qui attendent pourtant leur ration.
Ration optimisée
Jean-François se met au volant de la désileuse automotrice de la cuma, une Doberman Storti qui sert actuellement à trois adhérents. Avec ses 18 m3 de capacité, elle peut avaler des matières sèches et volumineuses, les intégrant sans problème au mélange.

La désileuse automotrice de la cuma, une Doberman Storti achetée d’occasion (18m3).
« Le troupeau bénéficie d’une ration bien mélangée, qui rassasie davantage. Les vaches sont donc plus calmes. La ration est homogène sur l’année, ce qui permet au rumen de fonctionner à l’optimum, car la flore n’est pas perturbée par des variations », précise l’éleveur.
