Par ici la bonne sortie pour les plastiques usagés

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Par ici la bonne sortie pour les plastiques usagés

Le recyclage est une solution tout indiquée pour les plastiques du Gaec du Menhir.

Les emballages plastiques d’élevage font l’objet d’une campagne de collecte qui continue de s’améliorer. Le recyclage est entré dans les mœurs pour certains, mais selon les territoires, il reste plus ou moins de chemin.

«Il suffit d’avoir un sac et de mettre son filet ou son film dedans.» Avec leur système (voir encadré), Eric Bernard et ses associés apportent «une cinquantaine de sacs» au point de collecte tous les ans, «plus deux petites palettes de bâches noires». Pour les vaches, ils recourent au plastique à la fois pour conditionner le maïs, avec la couverture du silo, et l’herbe: «On récolte 400balles d’enrubannage par an, plus une centaine de round de foin.» L’activité annuelle de la presse Krone (système filets) qui hiverne sous le hangar de la ferme de Plonévez-du-Faou (29) se complète avec 800balles de paille.

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Sur le site Triskalia dont Marc Balay est responsable (à gauche), les éleveurs voisins peuvent déposer les plastiques, même s’ils ont été achetés ailleurs, par exemple sur internet.

Plus propre, sans coût

S’ajoutent, au volume total d’emballages retourné par la famille Bernard, «environ deux sacs de recyclage de bidons, pour les produits de traitement ou d’hygiène de traite». L’éleveur installé en 2016 juge que se débarrasser ainsi des déchets, «c’est plus propre», cela joue en faveur de l’image des acteurs et participe à l’amélioration de leur cadre de vie quotidien. «Et puis, on nous incite tellement à trier nos déchets ménagers, c’est logique de le faire aussi dans notre activité professionnelle», surtout que «ça ne coûte rien!» à part «une habitude à prendre».

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Sur la ferme familiale où Eric Bernard est installé depuis 2016, le tri est un réflexe quotidien. Des sacs sont positionnés aux endroits stratégiques, «il n’y a qu’à secouer le filet et le ranger dans le sac.»

Chez lui, des sacs sont directement placés là où les balles de fourrage sont susceptibles d’être ouvertes, parfois même «au champ quand nous y mettons un râtelier». Et quand les sacs sont pleins, les éleveurs les ferment et les stockent en attendant de les livrer. Une idée pour que ce soit plus facile? «Il faudrait que la collecte puisse se faire toute l’année, car là, il faut stocker, c’est peut-être la contrainte», répond l’éleveur dont l’organisation semble bien rodée. Selon l’activité des sites de collecte, l’idée semble difficilement réalisable mais Adivalor souligne que certaines coopératives ou négoces expérimentent une collecte continue sur presque la moitié de l’année.

Des taux de collecte variables

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