Betteraves contaminées au Marquis: que faire face aux enjeux financiers?

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Betteraves contaminées au Marquis: que faire face aux enjeux financiers?

Plusieurs cuma sont concernées par l’obligation de destruction de betteraves suite à l’épandage d’un herbicide non autorisé.

Plus de 350 planteurs devront détruire leurs betteraves suite à une contamination accidentelle par un désherbant. Une situation qui plonge dans la perplexité les agriculteurs et les cuma avec arracheuses. Le point sur la situation et les solutions possibles.

Deux lots du désherbant « Marquis », produits par la société israélienne Adama et appliqués sur des cultures betteravières, se sont révélés non conformes. Verdict: le Ministère de l’Agriculture oblige par souci de précaution, les agriculteurs concernés à détruire les parcelles de betteraves contaminées au Marquis! Cela représentait environ 500.000 tonnes. Les exploitations touchées sont situées dans le Nord-Est. Dans cette zone en effet, des produits phytos indésirables ont été diffusés. Principalement par les deux groupes coopératifs Cérèsia et Vivescia.

Des indemnisations actuellement en discussion

Dans ce contexte, des indemnisations sont en discussion pour les 350 planteurs touchés. Ensemble, la CGB, les coops sucrières, les distributeurs et le syndicalisme ont pris contact, en lien avec les assureurs, avec la société fautive. Objectif: que celle-ci assume financièrement sa responsabilité. C’est semble-t-il, sur la bonne voie. Mais à ce jour, les modalités d’indemnisation pour les planteurs et les autres acteurs de la filière (sucreries, ETA, cuma), ne sont pas encore arrêtées.

Pour Guillaume Saint-Ellier, animateur à la frcuma Grand Est (Marne et Meuse), entre 10 et 15 cuma de la région équipées d’arracheuses, compteraient dans leurs rangs des planteurs contraints de détruire leurs betteraves sucrières. «Pour la plupart des cuma concernées, les surfaces à retirer seraient de l’ordre de 20 à 50ha. Mais pour quelques-unes, les surfaces condamnées vont bien au-delà. En outre, à la cuma de Saint Memmie dans la Marne, 200 des 450ha que récolte l’arracheuse Holmer T4 du groupe devront être détruits».

Gros enjeu financier pour les cuma

Ainsi, à ce stade, il y a deux hypothèses envisageables.

  • Soit un accord est trouvé sur un cadre indemnitaire. Permettant ainsi de couvrir le manque à gagner des agriculteurs et des autres

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