De l’ancien bâti agricole, en immobilier d’entreprise

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De l’ancien bâti agricole, en immobilier d’entreprise

La Safer Ile de France et les Chambres régionales des Métiers et de l’Artisanat ont conclu un accord pour faciliter la reconversion d’anciens bâtiments agricoles en immobilier d’entreprise.

En Ile de France, pas mal d’artisans ou PME en recherche de locaux pour développer leur activité, pourrait trouver des solutions grâce à la réhabilitation d’anciens bâtiments agricoles. Une convention a été signée dans ce sens.

L’Ile de France bénéficie d’une grande vitalité économique à tel point que de nombreuses entreprises peinent à trouver des locaux. En parallèle, l’agriculture régionale s’est profondément modernisée. Et les anciens bâtiments agricoles ne sont plus toujours adaptés. Taille trop exiguë, configuration inadaptée, accès difficile…  Pourquoi ne pas donner une nouvelle affectation à ces anciennes constructions, tombées parfois en désuétude ?

Cela pourrait être en effet une alternative à la construction de bâtiments neufs qui «mitent» un peu plus chaque jour, l’espace agricole de la région Parisienne.

Cette «requalification» du patrimoine bâti est au cœur de la convention signée en avril dernier entre la SAFER et les Chambres des Métiers et de l’Artisanat. Ils représentent des milliers de chefs d’entreprises franciliens dont une proportion importante sont en quête d’espaces pour installer ou développer leur activité. Les termes de cet accord prévoient que les locaux anciennement agricoles puissent être réorientés vers d’autres usages professionnels dès l’instant où leur restauration répondra aux exigences actuelles des entreprises. Possibilité de connexion des flux de marchandises et des véhicules, proximité suffisante avec la clientèle et les fournisseurs, coût « acceptable ».

Bâtiments agricoles : synergies foncières

Sur le terrain, des synergies foncières ont déjà été trouvées à Aubepierre-Ozouer-le-Repos en Seine et Marne par exemple. Un ancien bâtiment agricole a été divisé pour accueillir des locaux artisanaux (de 80 à 100m²). Des entreprises d’électricité, de menuiserie, de plomberie, y ont pris place. Dans le Val d’Oise, ce sont 2500m² d’un ancien corps de ferme qui ont été restaurés pour constituer un cluster d’entreprises des métiers d’art. La portée de cette convention peut contribuer aussi au développement local en implantant davantage d’activités en zone rurale.


Pour aller plus loin sur les bâtiments agricoles :

Quand le bâtiment agricole devient logement

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer