Au commande de la moissonneuse batteuse JD T660, Corentin Dechard attaque la récolte des tournesols. Tout se déroule pour le mieux. Après avoir échangé sur les caractéristiques de la machine et ses performances dans le cadre de l’édition Rayons X d’octobre 2021, il confie son enthousiasme quant à l’utilisation des services offerts par le site internet et les applications mis à disposition par son constructeur My John Deere. Découvrez son avis d’utilisateur de la télémétrie John Deere.
Partage d’écran à distance
«C’est vraiment un outil pratique. Hier, mon collègue avait un problème sur le capteur de perte avec la machine, il a suffi que je me connecte au site pour pouvoir visualiser l’écran de l’ordinateur de bord de la T660 et le guider afin d’effectuer un réétalonnage du capteur. L’autre jour c’est mon concessionnaire qui m’a dit quoi faire lorsque j’avais un problème avec mon GPS», partage Corentin.
Le système qu’il évoque a été récompensé il y a quelques années au palmarès des Sima Innovation Awards, le John Deere Expert Alert. Il permet aux utilisateurs de la marque de disposer d’une prévisualisation de l’écran d‘ordinateur de bord à distance. Seul le chauffeur en cabine peut agir sur les paramètres. Le concessionnaire peut par exemple, guider l’utilisateur dans le réglage de sa machine ou l’utilisation d’une fonctionnalité plus complexe.
Avis d’utilisateur sur la télémétrie John Deere
Le portail My John Deere permet également à Corentin de planifier l’organisation des deux machines qui font la récolte de la cuma Saint Sabine, en Dordogne. Deux batteuses John Deere pour le coup.
«Ca m’est arrivé de débarquer avec une cuve de GNR dans le champs sans que le chauffeur ne m’ait rien demandé. C’est fou, mais nous disposons de quelques informations sur la machine comme sur le débit de chantier ou le niveau de GNR. La localisation de la machine nous permet même de mieux s’organiser, de savoir si le chauffeur a bientôt fini sa parcelle par exemple. C’est un peu comme de l’espionnage mais ça rend service et surtout ça fait gagner du temps.»
«On se sert aussi de la cartographie avec certains adhérents. Ceux qui souhaitent par exemple faire de la modulation de dose à la fertilisation, par exemple. Il faut par contre veiller à étalonner le capteur avec le PS du blé de chaque parcelle par exemple. Pour être précis, il faut être aussi rigoureux. Depuis la plateforme, je peux ensuite envoyer les cartographies obtenus par mail» explique le salarié de la cuma.
Gestion des pannes
A l’écoute de ce témoignage, on ne peut ensuite que se poser la question de la perception autour de la maintenance préventive. «Ca fait gagner du temps. Que ce soit pour les tracteurs ou les batteuses, ça ne me fait pas flipper. Si ça peut m’éviter d’être en panne, je prends. Quand on eu notre problème sur l’Adblue du tracteur, nous ne savions pas quoi faire, alors que le concessionnaire était déjà en train de nous préparer la pièce de rechange… Je sais que les concessionnaires craignent la perception des agriculteurs, moi je perçois ça comme un vrai service.»
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