Kubota M7 173 : Un tracteur basique qui répond bien aux attentes

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Kubota M7 173 : Un tracteur basique qui répond bien aux attentes

De gauche à droite : Sylvain Bedfert, le trésorier, Pierre Tostivint, président et Ludovic Poilvé, chef d'équipe à la cuma l'Union où le Kubota M7 assure une grande diversité de chantiers.

La cuma l’Union (35), propriétaire d’un M7 173 depuis l’an dernier, met en avant la facilité de prise en main et l'aisance de son tracteur sur de nombreux chantiers. Au sein d'un parc de cinq tracteurs, le Kubota a trouvé sa place.

D’un tracteur à l’autre, « les chauffeurs n’ont pas trop de préférence. Et le Kubota M7 173 est apprécié », relate le président de la cuma l’Union à Romillé, en Ille-et-Vilaine. L’an dernier, la cuma recherchait son cinquième tracteur. Elle teste alors un Kubota M7 173 sur un chantier de fumier où elle le missionne à l’enfouissement, avec un déchaumeur Bednar de 6 m. « La marque avait bonne réputation. La garantie sur cinq ans ou 3 000 h, c’est important, d’autant que nous sommes satisfaits du SAV du concessionnaire à proximité sur d’autres matériels », justifie le dirigeant de la cuma l’Union, Pierre Tostivint. Suite à la démonstration, la coopérative achète en effet le tracteur. L’opportunité tarifaire (90 000 € pour un matériel de 500 h), s’ajoutant aux qualités observées aussi sur le champ.

Un tracteur Kubota M7 173 à la hauteur des attentes

La cuma l’Union l’utilise avec une multitude d’outils, y compris le fissurateur (3 m) ou une charrue 5 corps. « Il fait de l’enrubannage, du transport à la moisson et l’ensilage, du canadien 4,70 m, du broyage de fanes, de la fauche en 4,20 m et du désherbage mécanique avec la houe ou la herse étrille », énumère Pierre Tostivint.

L'agilité du Kubota convainc les utilisateurs

Le format court du tracteur quatre cylindres joue en faveur de sa maniabilité.

La liste du président pourrait grandir encore dans la mesure où le chef d’équipe envisage de le jucher sur les roues étroites pour qu’il tracte également la bineuse. « Grâce à son format court, il braquera surement mieux que le Case que nous utilisions jusqu’ici. » Le responsable y voit l’autre intérêt de libérer le tracteur équipé d’un chargeur pour la période de ramassage du foin.

chiffres de la cuma de L'Union avec le tracteur Kubota M7173

Chiffres-clés de la cuma de L’Union, à Romillé, en Ille-et-Vilaine.

Avis d’utilisateur Kubota M7 173 : la bonne visibilité l’éloigne des pépins

Avec ses 170 ch, le Kubota fait partie des tracteurs les moins puissants du parc de la cuma l’Union. En effet, À Romillé, le Kubota M7 173 de la cuma l’Union côtoie deux Case (165 ch et 250 ch), un Deutz-Fahr (240 ch) et un Fendt (280 ch). Aussi, le chef d’équipe l’affecte facilement à l’épareuse, où la bonne visibilité joue à plein : « On est haut. La visibilité est excellente et n’est pas gênée par des montants de cabine trop larges ni par le pot d’échappement », confirme Ludovic Poilvé. Le chauffeur note en outre la force du relevage comme autre atout du modèle.

Cabine du Kubota M7

La cabine offre une vue imprenable sur le chantier en cours. Les commandes sont simples.

L’ergonomie des commandes fait aussi le succès du M7 173

Pour son service en chantier complet (voir dernier paragraphe), la cuma compte sur son équipe de trois à quatre permanents et de trois agriculteurs retraités qu’elle embauche ponctuellement. « Ils apportent un sacré coup de main à la cuma », tranche le président. Clémentine, le surnom du Kubota, à la côte aussi auprès de ces renforts. Car le M7 173 est simple à conduire. Et pour les mêmes raisons : « Quand un adhérent a besoin d’un tracteur, c’est facilement le Kubota qui part », complète Sylvain Bedfert, le trésorier.

Le développement d’activité renforce le besoin de traction

L’achat au printemps dernier du Kubota M7 traduit le développement rapide de la cuma depuis l’instauration d’une politique d’investissement dynamique en 2017. En trois exercices, le chiffre d’affaires global  (600 000 € en 2022) vient de bondir de 30 %. « Nous avions commencé avec le Fendt et le combiné de semis Lemken que nous renouvelons cette année, parce qu’il fait beaucoup plus de surface que ce qui était prévu », explique Pierre Tostivint.

Dans les faits le nouveau tracteur de la cuma remplace un Deutz-Fahr de 170 ch qu’elle louait à un adhérent. Le montant (atteignant 13 000 € en 2021) a décidé les responsables à investir. La réalité du besoin était certaine. Ainsi le Kubota M7 a atteint les 800 h sur l’année, comme ses camarades de hangar. « C’est même un peu plus que ce que nous faisions avec la location. »

Le président analyse : il n’y a plus qu’à s’assurer qu’il est disponible, à aller le chercher. Et d’ajouter : « l’Utilisation est plus souple. » Donc il sert plus.

L’offre est un chantier

Dans sa logique d’apporter un service de qualité professionnelle, la cuma l’Union propose historiquement un chantier, plus qu’un matériel ou un ensemble. À l’ensilage par exemple : c’est l’automoteur, plus la flotte de transport et le Case le plus puissant sur le tas. Tout cela mobilise cinq à six opérateurs. « En blé je fais tout faire », illustre le président Pierre Tostivint en détaillant la composition de la facture. Entre le passage de combiné (78 €/ha) et les deux attelages de labour facturés 106 €/h et 88 €/h, le responsable « compte un coût de 140 à 150 €/ha au total. »

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