Avec son HarvestLab, l’ensileuse renseigne sur la qualité

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Avec son HarvestLab, l’ensileuse renseigne sur la qualité

La cuma de la Roche ensile environ 400 ha de maïs par an et 450 ha d’herbe autour de Lusanger (44). Elle utilise depuis dix ans l’analyseur HarvestLab.

Le jour de leur ensilage, les adhérents de la cuma de la Roche ont une vue sur la composition de leurs maïs. Depuis dix ans, leur ensileuse travaille avec le système d’analyse embarqué HarvestLab.

Avec le rendement, le taux de matière sèche ou encore les valeurs alimentaires sont autant d’indicateurs dont on parle inévitablement dès qu’il est question d’ensilage du maïs. Et la John Deere 8400i Pro drive de la cuma de la Roche les renseigne. C’est notamment grâce au HarvestLab qui trône sur sa goulotte. Avec des chiffres, les adhérents bénéficient donc d’une information précise et nette. Et les aptitudes de l’ensileuse en service depuis 2020 dans la cuma de Loire-Atlantique vont plus loin. Bilan et avis d’utilisateur du John Deere HarvestLab.

Avis John Deere HarvestLab : un terrain propice à l’agriculture de précision


Le laboratoire embarqué scrute en effet en continu le flux du fourrage. En ressortent les données de sa composition. Couplé au GPS, le système va jusqu’à l’établissement de cartographies nécessaires au pilotage des décisions en agriculture de précision.

HarvestLab 3000

Le John Deere HarvestLab 3000 détaille la composition du fourrage envoyé dans les remorques.

« C’est le genre de technologies qui peuvent servir pour des agriculteurs très pointus, qui vont vouloir par exemple aller vers de la modulation de leur fertilisation. » Le président Emmanuel Erbette souligne en marge l’acquisition récente par la coopérative d’un épandeur d’engrais à coupure de tronçons. Il complète : « Nous sommes dans un secteur où les terrains sont très hétérogènes. Ce contexte rend particulièrement pertinents les outils de ce type. »

La longueur de coupe s’ajuste constamment à la maturité

Si la pleine adoption du dispositif par le collège des adhérents semble encore prudente, le chauffeur de l’ensileuse, François-Xavier Cocandeau, constate moult intérêts de l’analyseur John Deere HarvestLab. C’est déjà une aide à la conduite qui améliore le confort de son poste de travail. Le salarié de la cuma de la Roche explique : « J’indique une plage de longueur en fonction du taux de matière sèche. » Derrière, grâce à l’analyse continue, l’engin se débrouille pour allonger ou réduire la taille des brins.

L'ensilage à la cuma de la Roche

De g. à d. : Corentin Sauvage, salarié du Gaec, Élise Denieul, associée du Gaec Pré Rougerand, et Emmanuel Erbette, président de la cuma de la Roche.

La technologie remplit aussi les remorques toute seule
Le remplissage automatique des remorques est une autre option qu’apprécie le chauffeur sur son ensileuse. « Je l’active surtout en fin de journée quand je commence à avoir mal au cou. C’est comme sur la batteuse, qui désormais dispose d’un guidage GPS. Ça fait une vraie différence sur la fatigue. »

« Avec le HarvestLab, j’ai en plus la satisfaction de répondre à la demande avec un bon niveau du service. » Le chauffeur d’ensileuse estime que le valoriser ne complique en aucun cas son travail. « Mais c’est vrai aussi que j’apprécie ce côté technologie. » Ainsi, il juge que l’investissement dans un tel dispositif « ne sera pas adapté à toutes les cuma. Il faut déjà que les chauffeurs de l’ensileuse s’y intéressent, car si on ne prend pas le temps de bien faire les choses, ça ne fonctionne pas. » L’utilisateur illustre avec le calibrage régulier. Le John Deere HarvestLab a beau rester constamment fixé à la goulotte de son ensileuse. « Je le fais à chaque début de campagne. Je remplis une voire deux remorques, que l’on pèse », précise François-Xavier Cocandeau.

Détourage de parcelle à l'ensilage

L’ensileuse de la cuma de la Roche indique instantanément le taux de matière sèche du maïs fourrager.

Avis John Deere HarvestLab : 10 ans de recul

L’automotrice actuelle est la deuxième de la cuma ainsi équipée d’un HarvestLab. « Nous l’avions déjà sur la précédente ensileuse. » Au total, la cuma de la Roche est utilisatrice du laboratoire embarqué depuis 2012. Le chauffeur constate que la précision du système est satisfaisante. « Par rapport aux analyses en laboratoire, nous sommes toujours à 0,5 ou 0,8 % d’erreur maximum. » Pour autant, « tout le monde fait des analyses derrière. Peut-être par habitude. Mais nous voyons les données issues de l’ensileuse comme une information supplémentaire finalement », raisonne le président de la cuma ligérienne.

François-Xavier Cocandeau, salarié de la cuma - avis John Deere HarvestLab

Toutes les informations du chantier se retrouvent sur la plateforme Myjohndeere, avec la cartographie des rendements… « J’ai en plus la satisfaction de répondre à la demande avec un bon niveau du service », commente le chauffeur, François-Xavier Cocandeau.

L’agricultrice a ajusté ses décisions grâce au HarvestLab

Élise Denieul est associée du Gaec Pré Rougerand où l’ensileuse intervient ce jour-là. Elle confirme : « Ça ne remplace pas les analyses que nous effectuerons sur le fourrage fermenté. » Pour autant, son chantier illustre l’intérêt d’accéder à l’information dès le jour J. « Ce matin, nous avons démarré par une parcelle où il n’était pas certain que le maïs soit au stade optimal. Lors du détourage, nous avons vu que le taux de matière sèche était suffisant. Donc nous avons fait tout le champ aujourd’hui. » Si l’analyseur n’avait pas validé la maturité, l’agricultrice aurait reporté la récolte de cette parcelle à sa seconde journée d’ensilage, le temps qu’elle finisse de mûrir.

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