Améliorer le fonctionnement du collectif avec Mycuma planning et travaux

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Améliorer le fonctionnement du collectif avec Mycuma planning et travaux

Pour Etienne Vantorre, président de la cuma La Fraternelle, le changement de matériel est l’occasion de tout remettre à plat.

À la cuma La Fraternelle (Pas-de-Calais), un test de logiciel pour réserver tout son matériel en ligne est en cours, en attendant la reprise des réunions organisées dans le cadre du DiNA cuma pour améliorer le fonctionnement. Objectif : s’approprier les règles et performer ses pratiques.

Le dispositif DiNA cuma a permis de commencer à aborder en réunion tout ce qui concerne les règles spécifiques des cuma. « L’enjeu pour le bureau est d’arriver à redéfinir notre organisation pour l’améliorer », explique le président Etienne Vantorre. Le changement de responsable du télescopique est l’occasion de remettre à plat la gestion, l’entretien et la réservation de ce matériel. « L’utilisateur doit en prendre soin, le nettoyer systématiquement, disposer de la fiche de contrôle sur laquelle apparaissent des informations comme la fréquence du graissage. » C’est le cas pour chaque prise d’un matériel : « Il faut en faire le tour, vérifier les éclairages -d’autant que nous avons beaucoup de route-, pointer l’état des dents du déchaumeur. »

Réserver en ligne

« Avec dix-neuf adhérents, nous sommes une cuma qui travaille en intercuma, et dispose de tous types de matériel : tracteur, télescopique, épandeur de fumier, semoir à colza, à céréales, presse à balles, et bien sûr remorque, plateau, etc. Pour que le responsable de matériel ne soit plus dérangé à tout moment, nous avions déjà commencé à passer à un système de réservation en ligne, en installant Google Agenda. Nous avions limité son usage au télescopique. » L’idée était bonne, mais l’outil est surtout un créateur d’alertes, il n’empêchait pas les doublons. Impossible de le généraliser !

Expérimenter pour avancer

D’où la demande faite dans le cadre du DiNA cuma de disposer d’un logiciel avec lequel il serait plus facile de gérer toutes les réservations. « Le logiciel MyCuma Planning lié au logiciel Karnott tourne depuis un mois, et les utilisateurs de matériel y ont accès depuis deux semaines, souligne le président. Ce n’est pas encore évident, il y a des réfractaires à internet, mais tout le monde s’y met. » Le logiciel montre quelques lacunes, « par exemple, pour s’inscrire à une date où une réservation a été faite, alors qu’il reste encore des heures. On espère une amélioration. Mais l’outil remonte déjà toutes les infos, et permet au responsable du matériel de souffler. »
Reste maintenant quelques réunions à tenir dans le cadre du DiNA cuma. Au programme : mettre à jour un règlement intérieur qui date du siècle dernier, et formaliser certaines avancées.  

Des pistes de progrès

« Le DiNA cuma est toujours en cours, explique Thomas Gandon, mais nous l’avons suspendu le temps des travaux de printemps. » Ce projet avait été présenté à l’assemblée générale. Une fois le dossier déposé, tout a commencé avec beaucoup de discussions informelles, en attendant le démarrage du dispositif. « Nous avons ensuite organisé une première réunion pour dresser un état des lieux. C’était l’occasion d’aborder un certain nombre de sujets, à commencer par ce qui allait bien ! Nous sommes revenus sur les coûts de revient. Beaucoup de points, qui ont trait à l’organisation générale, sont passés en revue comme le rôle de responsable de matériel. » Dans la foulée, la cuma a entrepris un test avec MyCuma Planning.
Après cette interruption de quelques mois, le projet va reprendre son cours… « Nous avons levé ensemble beaucoup de pistes intéressantes», se réjouit Thomas Gandon.

Thomas gandon animateur my cuma dina cuma

Thomas Gandon, animateur.


Cet article est issu du spécial Hauts-de-France de mai 2019.

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