370 € par hectare de marge opérationnelle en « régie » 

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370 € par hectare de marge opérationnelle en « régie » 

Nous nous rémunérons lorsque nous dépassons un certain seuil de marge, expliquent les associés de la société MILPA.

MILPA accompagne les exploitations en transition agro-écologique qui lui délèguent tout ou partie des travaux agricoles et du conseil. Entretien avec Étienne de La Grandière, l’un des trois associés.

Jusqu’où accompagnez-vous les agriculteurs ?

Nous accompagnons l’exploitant sur une partie de sa surface (50 ha minimum) ou la totalité. Notre modèle de production priorise l’état du sol, sans engrais minéraux, ni phytos, en garantissant 370 €/ha de marge opérationnelle (prime + produits – intrants, coût des travaux au champs humain et matériels).

Dans ce schéma, nous prenons en charge toute la partie financière en avançant le besoin en trésorerie des exploitations sur la partie engagée, en gérant l’assolement, en sécurisant les ventes de produits, en gérant les intrants (semences, enrobages des semences, thé de compost oxygénés) et en optimisant la déclaration PAC et les contrôles lié à la labellisation en agriculture bio-régénérative. Nos clients voient la marge générée et chaque coût.

Nous nous rémunérons lorsque nous dépassons un certain seuil de marge.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Nos contrats (contrat de conseil et contrats de travaux) sont d’une durée d’en moyenne 5 ans. Au quotidien, nous voyons ensemble la stratégie culturale de l’exploitation, l’état des sols (biodiversité, microbiologie…), nous fournissons régulièrement des rapports, analyses et plans d’action. Nous avons démarré en 2021.

Nous opérons sur toute la France. 16 clients travaillent avec nous pour l’instant, principalement dans l’Indre-et-Loire, la Vienne, l’Indre et le Cher. Notre équipe est en cours de structuration avec un agronome et cinq directeurs de territoire, en lien avec les chefs d’exploitation concernés. Nous travaillons avec cinq ETA, dont deux historiques.

Etienne de la Grandière de la société MILPA : « Nous sommes des conseilleurs-payeurs ».

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